Pourquoi choisir une peinture décorative à faible émission de COV ?
Dans un monde où la qualité de l’air intérieur est essentielle, nos produits de décoration doivent être choisis en fonction de leur impact environnemental. La peinture à faible COV est un choix fort en la matière et révolutionne l’univers de l’habitat. Quels sont les avantages de ce revêtement durable ? Comment lutter contre le formaldéhyde et ses compagnons volatils ? Voici nos solutions pour des lendemains sans pollution.
Les composés organiques volatils en peinture décorative
Contaminant l’air ambiant, les composés organiques volatils (ou COV) proviennent notamment de la peinture. Le plus célèbre des COV dans ce cadre est le formaldéhyde.
La différence entre teneur et émission de COV
La teneur en COV est la quantité de composés organiques volatils présents dans le produit avant même son utilisation. Il s’agit de la concentration de ces composés dans la formule de la peinture elle-même.
Les émissions de COV concernent la libération de ces composés organiques volatils dans l’air lors de :
L’application de la peinture
Pendant son séchage
Après la fin des travaux
Ces émissions arrivent à mesure que les solvants et les autres composés volatils contenus dans la peinture s’évaporent dans l’atmosphère.
La réglementation applicable aux COV
Certains labels et certifications existent pour garantir la fiabilité et la qualité d’une peinture à faible COV. Ces indicateurs clairs pour les consommateurs s’appuient sur plusieurs textes de loi.
La directive européenne 2004/42/CE
Mise à jour en 2010, cette réglementation de l’UE fixe les seuils maximums autorisés de teneur en COV sur son territoire. Quant à elle, la directive COV 2007/2010 présente le taux de COV dans les peintures murales. Ce dernier doit absolument être inférieur à 30 g/litre. Les peintures sont ainsi classées de A+ à C, soit de « faibles émissions » à « fortes émissions ».
Le décret n° 2011-321
Le décret n° 2011-321 du 23 mars 2011 exige que les produits contenant des COV soient étiquetés de manière à avertir les consommateurs des risques associés. Le but est d’assurer une meilleure transparence dans l’information fournie aux utilisateurs finaux.
La norme NF EN 16 640
Cette réglementation liste les critères et spécifications pour les peintures dont les matières premières proviennent principalement de ressources renouvelables. On parle aussi de peintures biosourcées. La norme NF EN 16 640 vise à encourager l’utilisation de ces matériaux écologiques dans la fabrication des produits, contribuant ainsi à réduire leur empreinte environnementale. Ces derniers sont récompensés par un label : NF environnement.
L’Écolabel européen
Il s’agit d’une certification environnementale officielle adoptée par tous les États membres de l’Union européenne. Il distingue les produits ayant les meilleures performances écoresponsables sur l’ensemble de leur parcours, depuis leur fabrication jusqu’à leur recyclage ou leur élimination après utilisation.
Véritable révolution écologique, la gamme Label’Onip a été développée en considération de toutes ces réglementations. Classée A+, cette peinture détruit jusqu’à 60% des COV de l’air ambiant et réduit considérablement la pollution de l’air intérieur.
Les bénéfices d’une peinture à faible COV en décoration
L’air de notre habitat est déjà 8 fois plus pollué que l’extérieur. Afin de préserver notre qualité de vie, choisir une peinture décorative à faible teneur en COV présente plusieurs avantages.
La réduction des risques sur la santé
Les peintures présentant peu de composés organiques volatils réduisent l’exposition aux produits chimiques nocifs. Elles contribuent à prévenir :
- Les problèmes respiratoires ;
- Les allergies ;
- Les irritations ;
- Les maux de tête.
À noter : le Centre International de Recherche contre le Cancer propose une classification des produits cancérogènes sur son site. En tant que composé organique volatil, le formaldéhyde est listé comme danger avéré.
La préservation de l’environnement
Les Composés organiques volatils (COV) jouent un rôle majeur dans diverses formes de pollution :
- La formation du brouillard photochimique (ou « smog ») ;
- L’ozone troposphérique (près de la surface terrestre).
Cela entraîne des répercussions néfastes sur la végétation en altérant la résistance des plantes. Une peinture à faible COV permet ainsi de lutter contre l’effet de serre tout en préservant les rendements agricoles.
Le maintien de la qualité de l’air
Une peinture à faible COV contribuera à maintenir une meilleure qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. Étant donné que nous y passons beaucoup de temps, cela a un impact significatif sur notre santé globale.
Les peintres décorateurs qui travaillent avec des produits contre la pollution intérieure
En matière de décoration, il est important de sélectionner des professionnels de la peinture sensibilisés à l’emploi de produits adaptés. Le réseau peintres-décorateurs s’étend sur tout le territoire et est synonyme de confiance et de qualité. Les peintres membres du réseau utilisent des peintures Onip pour la plupart labellisées Ecolabel Européen ou NF Environnement comme par exemple la peinture dépolluante Label’Onip Clean’R.
L’utilisation d’une peinture à faible COV représente un engagement en faveur du bien-être et de l’environnement. Vous vous offrirez ainsi une meilleure qualité de vie, sans pour autant sacrifier la performance ou l’esthétique.